sábado, marzo 17, 2007

Catwoman

Felina es la noche en la mirada del deseo.
Una lengua recorre tu alma.
Una lucha de poder. Tú o yo. Un juego.
Pero ahora, en este segundo, eres mío.






16 comentarios:

Anónimo dijo...

Increiblemente me sorprendió gratamente el papel de felina de Michelle Pfeifer en Batman returns. (no confio demasiado en los gatos...)
Un abrazo.

pazzos dijo...

¡Ojo al gato!
(que díria Jose María García)

atikus dijo...

Voy a dejar un platito con leche esta noche a ver si viene la pfeifer a casa...

Liton dijo...

Que quieres que te diga....Me gustan los gatos.
rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr.

coco dijo...

Y aún hay quien se queja cuando le dan gato por liebre...

Anónimo dijo...

mmmmm¡, me encanta esa escena..., es... cómo diría yo?

bueno, mejor no lo digo, que me da vergüenza.

Osselin dijo...

Touché! Oh, mon Dieu! Tu es si adroite! Seulement un second mais on dirait un siècle.

pesoj agerbaf

Anónimo dijo...

No es por nada, pero a Batman le ha dado un "gat-illazo". Como diría Piolín: pobre gatito lindo con alas.

Ahora bien, que una gata de siete vidas le saque el jugo a un segundo, es para morderse los labios!!!

Landahlauts dijo...

¡¡¡lo que me gusta a mi esta gatita!!!

Helena dijo...

Pienso que la mujer tiene mucho de gato, y el gato mucho de mujer. Así que Catwoman es una perfecta combinación.

¡Saludos, Sintagma!

gaia56 dijo...

magnífico y concentrado texto... recoge el momento perfectamente.
besos.

Paula dijo...

esa linda gatita...

(qué peligro, madre)

un abrazo

Adúlter dijo...

¿Tú crees que la armadura del tontol'haba de Batman se habrá dado de sí? :)

Anónimo dijo...

Pa mí que al contrario, pa mí que en cuanto la vió dar el saltito se encogió todo él.

Osselin dijo...

Le Chat

I

Dans ma cervelle se promène,
Ainsi qu'en son appartement,
Un beau chat, fort, doux et charmant.
Quand il miaule, on l'entend à peine,

Tant son timbre est tendre et discret ;
Mais que sa voix s'apaise ou gronde,
Elle est toujours riche et profonde.
C'est là son charme et son secret.

Cette voix, qui perle et qui filtre
Dans mon fonds le plus ténébreux,
Me remplit comme un vers nombreux
Et me réjouit comme un philtre.

Elle endort les plus cruels maux
Et contient toutes les extases ;
Pour dire les plus longues phrases,
Elle n'a pas besoin de mots.

Non, il n'est pas d'archet qui morde
Sur mon coeur, parfait instrument,
Et fasse plus royalement
Chanter sa plus vibrante corde,

Que ta voix, chat mystérieux,
Chat séraphique, chat étrange,
En qui tout est, comme en un ange,
Aussi subtil qu'harmonieux !



II

De sa fourrure blonde et brune
Sort un parfum si doux, qu'un soir
J'en fus embaumé, pour l'avoir
Caressée une fois, rien qu'une.

C'est l'esprit familier du lieu ;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire ;
Peut-être est-il fée, est-il dieu ?

Quand mes yeux, vers ce chat que j'aime
Tirés comme par un aimant,
Se retournent docilement
Et que je regarde en moi-même,

Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales
Qui me contemplent fixement.



Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal (1857)

Patri Jorge dijo...

me quedo con "pero ahora, en este segundo eres mio".......da juego